Cannabis à Barcelone, j’en parle franchement
Je me souviens encore de ma première balade dans les rues du Raval, à Barcelone. L’air était doux, la ville vibrait d’une énergie joyeuse… et une légère odeur familière flottait parfois dans l’air. Si vous êtes curieux, peut-être même un peu nerveux, à l’idée de découvrir l’univers des clubs de cannabis barcelonais, laissez-moi vous guider. Je vais vous parler simplement, sans tourner autour du pot, comme si vous étiez à côté de moi.
Vous vous demandez si c’est légal ?
C’est une question naturelle, et franchement, je me la suis posée moi aussi. La loi espagnole n’est pas toujours limpide, mais elle a ses subtilités. À Barcelone, le cannabis n’est pas exactement “légal”, mais il n’est pas non plus totalement interdit. C’est ce qu’on appelle une zone grise. Pour faire simple : on peut cultiver du cannabis pour soi, en privé, et on peut en consommer dans des lieux fermés, loin des regards indiscrets. C’est là que les fameux clubs sociaux entrent en jeu.
Ces fameux clubs, mais qu’est-ce que c’est vraiment ?
Imaginez une association, un peu comme un cercle d’amis, qui cultive et partage son herbe entre membres. Ce ne sont pas des coffee shops à la hollandaise. Ce sont des lieux discrets, souvent bien décorés, où l’on se sent à l’aise. On ne pousse pas la porte comme celle d’un bar. Il faut d’abord être membre, ou être invité.
Je trouve ça fascinant. On sent tout de suite que c’est plus qu’un lieu de consommation, c’est une mini-communauté. Certains clubs organisent même des ateliers, des jeux, de la musique live… Oui, vous pouvez y aller pour bien plus qu’un joint.
Comment faire pour y entrer sans se planter ?
Je vais être franc : ce n’est pas comme réserver une table au resto. Il faut connaître les bons sites, ou avoir des contacts. Certains clubs, comme ceux listés sur CannabisBCN, proposent des pré-inscriptions en ligne. Vous remplissez un formulaire, vous attendez une réponse, et si c’est positif, vous passez au club avec une pièce d’identité.
Un petit conseil : soyez respectueux, discrets, et ne venez pas les mains dans les poches. Il y a généralement une cotisation annuelle à payer – souvent entre 20 et 50 euros. En échange, vous devenez membre et vous pouvez accéder à leur menu.
Et les touristes dans tout ça ?
Oui, même en tant que voyageur de passage, vous pouvez rejoindre un club. C’est d’ailleurs ce qui attire beaucoup de curieux à Barcelone. Mais, et j’insiste, cela ne veut pas dire que vous pouvez fumer dans la rue. Là, vous risqueriez une belle amende. Les clubs sont le seul endroit toléré pour la consommation.
Si vous prévoyez de visiter Barcelone, je vous conseille de contacter un club avant votre arrivée. Tout est plus simple quand on anticipe.
Ce que j’ai aimé, ce que j’ai évité
Mon premier club m’a laissé un souvenir étonnamment chaleureux. On m’a accueilli avec le sourire, on m’a expliqué les règles, et j’ai même pu discuter avec d’autres membres, autour d’un café. L’ambiance était posée, sans jugement, loin de tout cliché. C’est aussi pour ça que je vous encourage à choisir des clubs reconnus, avec une bonne réputation.
En revanche, méfiez-vous des rabatteurs dans la rue ou des clubs trop “bling-bling”. Certains cherchent juste à faire du chiffre, sans respecter l’esprit associatif. Mon avis ? Fuyez ce genre d’endroits.
Ce qu’il faut retenir, sans l’écrire noir sur blanc
Barcelone, c’est bien plus que la Sagrada Família ou les tapas. C’est aussi un espace de liberté, où la tolérance est une valeur réelle. Les clubs de cannabis en sont un reflet. Si vous y allez avec respect, ouverture d’esprit et un soupçon de prudence, l’expérience peut être enrichissante. On y découvre une autre facette de la ville, plus confidentielle, presque poétique.
Prenez votre temps, choisissez bien, et surtout… soyez curieux sans être imprudent.